Par formation et par conviction, je m'inscris dans le cadre théorique et pratique de la psychanalyse freudienne, enrichie par les apports de Jacques Lacan, de Donald Winnicott, et de quelques autres, c’est-à-dire d’un travail sur l’inconscient. 

Ce travail repose sur l’analyse de toutes les formes de discours du patient : associations libres, rêves, lapsus, non-dits et silences, actes manqués, douleurs, etc…

La psychanalyse suppose une écoute neutre et bienveillante de la part du psychanalyste. S'adresser à un psychanalyste c'est pouvoir parler sans avoir à se contrôler, se corriger, se justifier. 

Quelle que soit la difficulté à dire, un psychanalyste est là pour entendre tout ce qui veut se dire et faciliter son énonciation. Il ne prononce aucun jugement moral.

La psychanalyse ne vise pas une « guérison » au sens habituel , médical, du terme, mais elle cherche à ce que le patient se dégage des empêchements de vivre que ses symptômes expriment.

La cure analytique est l'espace par excellence où ces empêchements (inhibitions, symptômes, angoisses...) peuvent s'élaborer pour que, progressivement, ils ne soient plus une entrave.

Le psychanalyste est celui qui offre un cadre à ce travail d'élaboration, un cadre qui se règle par la parole. Cela suppose un engagement total de sa part pour permettre à l'analysant d'avancer lui-même dans son travail.